Tout a commencé par le diagnostic de TDAH* chez Rémi, suivi de près par Colin, pour qui la vie semblait vouloir pigmenter son existence en ajoutant à son TDAH*, un TSA*, une dyslexie et une dysorthographie. Ça m’a vraiment secouée d’apprendre ça, bien plus que mon premier café du matin. Mais enfin ! Nous avions démystifié le mystère derrière leurs difficultés sociales et scolaires.
Cependant, même avec ces réponses, je me sentais autant désorienté qu’un GPS capricieux dans un chemin de campagne et j’avais un besoin urgent d’aide.
Consciente que l’aide offerte par le réseau public ne serait pas immédiate avec leurs listes d’attente interminables qui rivalisaient avec celles d’un concert de Taylor Swift, j’ai donc décidé de me tourner vers les entreprises privées, espérant dénicher celle qui saurait nous guider et nous outiller. Malheureusement, j’ai vite réalisé qu’il est tout aussi ardu de trouver l’aide adaptée à nos besoins (et budget), même dans le secteur privé, que de persuader un chat d’apprécier un bain. Je retournais donc à la case départ.
Durant mes recherches infructueuses, les crises à la maison devinrent encore plus fréquentes que les pubs McDonald’s à la télé et la motivation scolaire de mes garçons, tout comme ma patience, soyons honnêtes, diminuait plus vite que mon stock de chocolat. J’avais besoin de trouver une solution., pis vite !